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dimanche 5 février 2012

Un film, une histoire...

Le Mothman et "la Prophétie des Ombres"

En avril 2002, Mark Pellington réalisa la Prophétie des Ombres, inspirée de la légende du Mothman et des évènements de Point Pleasant.

Synopsis du Film

Le 5 septembre, à Washington DC, avant de mourir, la femme du journaliste John Klein raconte à son mari avoir vu une silhouette étrange.
Le 12 novembre, à Point Pleasant, en Virginie, ce dernier s'aperçoit, après enquête, que plusieurs personnes de cette petite ville ont été témoins de la même apparition... et que toutes sont décédées. "Créature étrange", "regard glaçant", "grandes ailes", ces indications semblent décrire un spectre diabolique que seules les personnes qui vont mourir aperçoivent.
Le 28 novembre, à Denver, dans le Colorado, la silhouette apparaît et 99 personnes périssent.
Le 10 décembre, à Point Pleasant, la silhouette de mauvaise augure se manifeste à nouveau... Annonce-t-elle une catastrophe ? La psychose commence.

samedi 4 février 2012

Le Mothman ou Homme papillon...

Le Mothman est peut-être une des créatures les plus étranges jamais connu en Amérique. Quoique ce cas mystérieux et non résolu semble bien intéresser les gens depuis fort longtemps, cette créature qu'on nomme The Mothman ressemblerait à un homme papillon. Yeux rouges, plus grand qu'un humain, grandes ailes de papillons et ressemblant étrangement à un hibou...




On retrouve la trace d'un de ces êtres fabuleux dans une parution du "New York Sun" du 18 septembre 1877, où il est fait état d'une curieuse créature d'aspect humain mais avec des ailes de... chauve-souris ! On pourrai sourire en pensant à Batman, mais il fut observé à New York, plus particulièrement dans le quartier de Brooklyn, durant une période allant de 1877 à 1880.
En 1969, Earl Morisson et deux autres marines en pleine guerre du Viêt-nam distinguent dans le ciel, un point lumineux se dirigeant dans leur direction. Bientôt, la chose est suffisamment proche pour leur permettre de distinguer deux gigantesques ailes de chauve-souris dont le porteur est une femme nue! La créature était entièrement noire, mais entourée d'un halo de lumière verte qui lui donnait un aspect encore plus fantastique. Les trois marines purent remarquer que ses bras et ses mains faisaient partie intégrante des ailes.
Le cas de Point Pleasant...
En 1966, cette créature sema la terreur parmi la population de Point Pleasant ( Virginie ). Sa première apparition semble remonter à la nuit du 15 novembre, près d'une usine abandonnée de T.N.T. Cette nuit là, les époux Scarberry et Mallette ont aperçut une créature sortant de de l'ordinaire se déplaçant vers la porte de l'usine, ils ont paniqués et se sont enfuits. Un moment plus tard, ils ont vu la même créature sur une petite colline près de la route. Circulant alors dans leur voiture, ils furent poursuivis par ce qui semblait être un humanoïde de couleur grise, ayant des ailes de chauve-souris de 3 mètres d'envergure et des yeux rouges étincelants à hauteur des épaules. Cette vision cauchemardesque, dont Madame Mallette se souvient qu'elle émettait des cris de souris, les suivit durant un moment, malgré tous les efforts de Roger Scarberry pour la semer ( le compteur de sa voiture indiquait 160 km/h ). Cet "oiseau" a conservé bien sa vitesse avec nous, " a dit un des époux. Ils ce sont rendu au shérif adjoint Millard Harlstead... Plusieurs autres personnes revirent le Mothman par la suite, et jusqu'au mois de décembre, la police locale dut répondre à un nombre considérable d'appels alarmants.
Un autre témoin à rencontré l'homme chauve-souris au cours de cette même nuit. Un certain Mr. Newell Partridge, qui habitait dans les faubourgs de Salem, dans l'ouest de la Virginie (à 135 kilomètres de Point Pleasant !), regardait la télévision, lorsque l'écran devint subitement noir, accompagné d'un fort sifflement plaintif se prolongeant vers l'aigu pour finalement s'arrêter brusquement... Le chien de Mr. Partridge se mit à hurler à la mort, et continua, même lorsque la télévision fut éteinte. Partridge sortit et vit son chien regarder en direction de la grange à quelque 150 mètres de sa maison ; il dirigea le faisceau d'une lampe-torche dans cette direction et vit « deux cercles rouges, ou des yeux, qui ressemblaient à des réflecteurs de bicyclette. Le chien courut à la poursuite de la créature ; Partridge le rappela, mais sans succès. Mr. Partridge alla alors chercher son fusil, mais il était tellement affecté par les « yeux » qu'il avait vus qu'il décida qu'il était plus sage de rester à l'intérieur de la maison! Il garda son fusil à portée de main pendant toute la nuit. Au matin, le chien n'avait toujours pas réparu, et ce n'est que deux jours plus tard que Partridge lut le rapport fait par les deux couples qui avaient vu la créature.
Le compte rendu fait par l'un des témoins disaient qu'alors qu'ils se trouvaient à la limite de la ville de Point Pleasant, ils avaient vu le corps d'un grand chien sur un côté de la route et quelques minutes plus tard, alors qu'ils quittaient l'endroit, le chien avait disparu. Mr. Partridge fit immédiatement le rapprochement entre ce corps et la disparition de son chien. Il ne revit plus jamais son animal! Le 16 novembre une conférence de presse fut tenue dans le tribunal du comté. durant celui-ci, les époux ayant aperçut la créature près de l'usine de TNT ont répété leur histoire. Le député Halstead qui avait déjà rencontré les époux avant, pris très sérieusement leur histoire. Des enquêteurs en charge de l'affaire dire qu'ils n'avaient aucune raison de douter de leurs dépositions, devant la cohérence et la concordance des témoignages. Le Mothman est devenu dès lors une sorte de légende...
Un autre phénomène étrange survint alors que l'assistant du shérif qui s'occupait de l'enquête suite au rapport des deux couples se rendit à la manufacture de dynamite. Il y eut des interférences sur les ondes de la radio qui se trouvait dans la voiture. L'assistant décrivit par la suite un son puissant et ressemblant au bruit que fait une cassette-audio passée à grande vitesse. Le son était si fort qu'il avait dû éteindre sa radio. A partir de ce moment et jusqau mois de novembre 1967, il y eut de nombreux rapports de personnes ayant vu l'homme-hibou. L'un de ces rapports décrit l'homme ailé comme quelque chose qui s'est lentement élevé du sol : « une grande chose grise, plus grande qu'un homme », et qui n'avait pas de tête ! Mais elle ayant deux grands cercles rougeoyants en haut du torse. D'après John Keel, au moins cent personnes ont vu la créature et de l'ensemble des rapports il a tiré la description générale suivante: la créature mesurait entre 1m50 et 2m10, était plus large qu'un homme normal, et marchait difficilement, sur des jambes comme en ont les humains, en traînant les pieds. Elle produisait un son grinçant et les yeux étaient situés au niveau du sommet des épaules. Ses ailes étaient semblables à celles d'une chauve-souris mais elles ne battaient pas quand elle volait. Lorsqu'elle décollait du sol, elle montait tout droit, comme un hélicoptère. La couleur de sa peau était grise ou brune, et deux témoins ont dit qu'ils avaient entendu comme un « ronflement mécanique » alors qu'elle volait au-dessus d'eux..
Le 16 novembre, la famille de Ralph Thomas habitant de cette même région, ont repérés une drôle de lumière rouge dans le ciel qui s'est déplacé et a plané au-dessus de l'usine de TNT. "Ce n'était pas un avion" a dit Mme Marcella Bennett (une amie de la famille de Thomas) mais nous ignorons ce que c'était. Mme Bennett s'est rendu à la maison de Thomas quelques minutes plus tard et est sortie de la voiture avec son bébé. Soudainement, une figure a remué près de l'automobile. Elle s'est rappeler plus tard que la créature semblait couché. La créature a ensuite monté vers le haut lentement, au dessus de la terre. Une grande chose grise. Plus grand qu'un homme avec des yeux rougeoyants terribles. Mme Bennett en fut tellement horrifiée qu'elle en lâchât sa petite fille! Elle la récupérât rapidement, puis allât en courant dans la maison des Thomas. La famille a verrouillé chaque porte mais l'hystérie les a saisis. La police a été appelée, mais le Mothman avait disparu avant que les autorités n'arrivent...
Pendant presque un an, les choses étranges ont continué dans la zone. Les chercheurs, les enquêteurs et les chasseurs de monstres s'y sont succédés, mais aucun d'aussi célèbre que John Keel l'auteur et spécialiste du Mothman et d'autres anomalies non expliquées. John est devenu le chroniqueur principal du cas du Mothman durant cette période, et a écrit qu'au moins 100 personnes furent témoins direct de la créature entre novembre 1966 et novembre 1967.
John Keel est arrivé à Point Pleasant en décembre 1966 et a immédiatement commencé la recherche des rapports d'observations du "Mothman" et il fît de même pour les rapports d'ovnis datant d'avant l'arrivée de la créature, qui avait été observée. Il a également réunit des preuves qui suggère un problème avec des téléviseurs et des téléphones qui ont commencé à l'automne 1966. Des lumières avaient été vues dans le ciel, en particulier autour de l'usine de TNT, et les voitures qui passaient sur la route à proximité, se retrouvait avec leur moteur, ne fonctionnant plus sans explication. Keel et les autres chercheurs ont également découvert un certain nombre de cas vécu de manifestations surnaturelles, comme lors des phénomènes de "hantise", dans la région de la vallée de l'Ohio. Des portes verrouillées s'ouvraient et se fermaient d'elles mêmes, des "coups de poing" étranges ont été entendus, aussi bien à l'intérieur, qu'à l'extérieur des maisons et souvent, des voix ont été entendues, dont la provenance était inexpliqué. La famille de James Lilley, qui vivait juste au sud de l'usine de TNT, a été si gênée par les événements bizarres qu'elle a finalement vendu la maison et a déménagée dans un autre quartier.
La rencontre avec le Mothman ne serait elle pas annonciatrice d'un évènement tragique ?

La catastroophe du Silver Bridge




A cette époque, la plupart des observations semblaient avoir pris fin et le "Mothman" avait disparu dans la zone de l'usine de TNT, où on avait commencé à le voir. Mais l'histoire de Point Pleasant ne s'arrête pas là. Aux environs de 17 heures, dans la soirée du 15 décembre 1967, le pont de 700 mètres de long, le "Silver Bridge", reliant Point Pleasant à l'Ohio s'est effondré soudainement, rempli de nombreuses voitures, dût à "l'heure de pointe" de la circulation. Des dizaines de véhicules se retrouvèrent plongés dans les eaux sombres de la rivière Ohio et 46 personnes ont été tuées. Deux d'entres-elles n'ont jamais étaient retrouvées et les 44 autres ont été enterrés dans le cimetière de la ville de Gallipolis, dans l'Ohio.
Au cours de cette même nuit tragique, la famille de James Lilley (qui vivait encore près de l'usine de TNT à l'époque) a dénombré plus de 12 lumières étranges qui brillaient au-dessus de leur maison, puis disparurent au-dessus de la forêt.

L'effondrement du Silver Bridge fît la une dans tout le pays. Les journalistes et les équipes de télévision de tous les Etats-Unis arrivèrent à Point Pleasant. Pour les habitants, la tragédie restera dans leur mémoire et son souvenir se fait encore sentir aujourd'hui.
Plusieurs personnes auraient vue deux points lumineux rouge dans le ciel. Depuis cette incident, aucun signe de la créature ne fut signalé.
Il faut signaler aussi que le "Mothman" a été aperçu à plusieurs reprises, dans d'autres villes des Etats-Unis (en 1948 et 1952) et aussi dans d'autres pays (comme au Royaume-Uni, dans le kent en 1963). C'est toujours un peu la même chose, les observations durent un moment, accompagnés de phénomènes inexpliqués, puis au bout d'un certain temps, elles cessent tout un coup.
Le mystère reste entier...

vendredi 3 février 2012

Le Diable de Jersey


C'est en 1735 que l'histoire de cette créature débute, Jane Leeds était considérée comme une sorcière dans la colonie britannique du New Jersey.
Cette dernière aurait fait un pacte avec le diable, lors de l'accouchement terriblement douloureux de son 13ème enfant : "Assez de cette douleur, que le diable emporte celui-ci!"
Lorsque l'enfant parut, il semblait tout à fait normal ; et les femmes du village qui avaient entendu murmurer ces mots eurent un soupir de soulagement. Mais celui-ci fut de courte durée car le bébé se transforma au fil du temps en un démon ailé, moitié homme et moitié animal, qui se sauva dans les bois environnants. Le Diable du Jersey était né...
Leeds Point, c'est le lieu exact où la famille s'installa dans le New Jersey ; depuis plus de 300 ans, les histoires du Jersey Devil se murmurent dans les chaumières...
À sa naissance, le Diable du Jersey aurait dévoré deux de ses frères et sœurs. Certains disent que le bébé démon fut enfermé dans le grenier, et relâché une fois qu'il pouvait se débrouiller par lui-même, vivant dans "Pine Barrens" (les bois alentour), loin de des Hommes.
Après sa naissance présumée, des animaux ont égorgé et vidé de leur sang, des enfants ont disparu. En 1740, un exorcisme fut réalisé dans les bois, mais son effet n'aurait duré que quelques décennies, et les observations du Diable du Jersey ont recommencé vers 1820.

Près de 300 ans de rumeurs et de témoignages...
C'est à cette époque que le Commandant Stephen Decatur aperçut le diable du Jersey lors l'inspection de l'arsenal de Hanovre Mill Works. En voyant le démon ailé, le Commandant tira au canon sur la Bête, mais le boulet n'eut aucun effet sur la bête.
Joseph Bonaparte, frère aîné de Napoléon Bonaparte, rend également compte d'une rencontre avec la créature lors d'une partie de chasse, à Estate Bordentown.
Au début des années 1900, de nombreuses personnes de la région de New Jersey, ainsi que des États voisins, disent avoir vu le Diable du Jersey.
En 1909, M. et Mme Evans affirment avoir été réveillés par des bruits étranges et avoir observé la créature durant quelques minutes. M. Evans décrit ainsi la créature : " il (le Diable du New Jersey) faisait environ trois pieds et demi de haut, avec une tête de chien et un visage de cheval. Il avait un long cou, des ailes d'environ deux pieds de long, et ses pattes arrière étaient semblables à celles d'une grue, et il avait des sabots du cheval. "
Un cadavre correspondant à la description du Diable de Jersey aurait été retrouvé en 1957.
En 1960, des hommes d'affaires de Camden (New Jersey) ont offert une récompense de 10.000 $ pour sa capture. Tout au long des années 60, des centaines d'observations ont été signalées, et de nombreux animaux auraient disparu.
En 1993, le Ranger John Irwin dit avoir vu le Diable du Jersey : la créature le regarda un moment avant de s'enfuir. Ce fut la dernière observation officielle.
La créature a été vue par plus de 2000 personnes, a causé des fermetures d'usines et d'écoles ; on lui attribue encore aujourd'hui la disparition de nombreux animaux...

Etant donné le manque de preuves, hormis des témoignages oraux, sont existence est soumise à caution par les cryptozoologues.
Le Mystère n'en demeure pas moins...

jeudi 2 février 2012

Focus sur...

Le Chupacabra


A l'origine, c'est en 1960 que le terme de "chubacabra" est utilisé par un fermier dans un épisode de la série Bonanza pour désigner un suceur de lait des chèvres.

Cependant, ce n'est que quinze ans plus tard, en mars 1975, pour que l'on parle d'un autre type de régime alimentaire, au travers du "vampire de Moca" (Porto Rico), donné responsable de la mort de nombreux animaux de ferme retrouvés vidés de leur sang et portant des blessures semblables à des piqûres ou des marques de poignard (on retrouve d'identiques à la même époque dans les cas de mutilations de bétail aux Etat-Unis). On rapporte même que, le 25 mars, un humain aurait été attaqué par une horrible créature recouverte de plumes qui l'aurait forcer à se réfugier derrière des broussailles.

En mars 1991, à Lares (Porto Rico) les habitants signalent la présence d'une créature simiesque. En juin non loin de là, d'autres déprédations animales surviennent, accompagnées de destruction de bananiers, causées par ce que la presse locale surnomme le "comecogolos", un hominoïde velu spécifique à l'île.

Ce n'est qu'à partir de mars 1995 que l'on voit le terme réutilisé : toujours à Porto Rico, 8 moutons sont découverts morts, exsangues. Alors que les enquêteurs n'envisagent qu'une attaque par un prédateur connu, tel un renard, d'autres sont troublés par la découverte de 3 marques étranges de perforation sur la poitrine des animaux, qui leur rappelle des événements de 1991, ou les cas de mutilations animales intervenues quelques décennies plus tôt, aux USA mais aussi à Porto Rico.

Vers la deuxième semaine d'août, à Barrio Campo Rico (Canóvanas, au nord-est de Porto Rico), vers 16h00, Madelyne Tolentino Maldonado aide sa mère a emménager au 1er étage de sa maison, quand elle voit quelqu'un reculer en voiture, apparemment effrayé par quelque chose. Elle aperçoit alors devant chez elle, à travers la fenêtre, une créature sur ses 2 jambes, les "bras" relevés comme prête à l'attaque. Mais sa caractéristique la plus bizarre reste comme une série de "plumes" rougeâtres aplaties sur son dos. Puis Madelyne crie et la créature s'enfuit, bondissant comme un kangourou. La mère de Madelyne essaye d'attraper la créature qui se dirige vers la forêt avec l'aide d'un homme, mais elle leur échappe. Ce dernier dira que ses "plumes" s'étaient redressées comme des pics, qui changèrent de couleur. Un autre jeune homme lança des bouteilles sur la créature.

Jusqu'à 150 animaux de ferme qui ont été tués par un prédateur non identifié, dont le pelage semblait brûlé par endroit, laissant la peau découverte. Dans la plupart des cas, comme les moutons, les animaux sont retrouvés exsangues avec de petites perforations. Parce qu'un certain nombre d'entre eux étaient des chèvres, les habitants commençent à parler de "chupacabra", un terme espagnol désignant un "suceur de chèvres".

Début septembre, vers minuit, toujours à Campo Rico, Jose Collazo un policier, est réveillé par l'alarme de sa voiture. Armé de son pistolet il sort et voit une créature qui semble essayer de mordre son chien. Elle se relève alors, semblant faire dans les 5 pieds de haut, et Collazo, se sentant menacé, tire sur elle. La créature s'enfuit alors. Aucune trace ne sera retrouvée cependant.

Le même jour un autre habitant de Campo Rico, Misael Negrón, voit sur son balcon (au 2ème étage) une créature de 4 et 5 pieds de haut, avec la peau sombre, une tête ronde avec un menton pointu, de grands yeux rouges, pas d'oreilles et ce qui semblait être 2 longs crocs sortant de sa bouche. Elle avait un cou fin, des bras fins avec des mains à 3 doigts et des griffes acérées. Elle avait 2 grandes jambes solides et le long de sa colonne vertébrale ce qui semblait être une crête aiguisée, qui semblait phosphorescente et changer de couleur du vert au bleu, au rouge, orange, vert et violet. La créature semblait inspecter le voisinage depuis le balcon, avant de se voir observée et regarder par la fenêtre avant de partir.

Le lendemain soir, encore à Campo Rico, Angel David Negron rencontre à son tour une créature agenouillée près d'une chèvre mutilée dans un champ derrière chez lui.Celle ci se voyant découverte, sauta et atterrit en face du témoin qui venait de fermer sa fenêtre.Elle s'enfuit rapidement dans un bois tout proche en émettant un puissant grognement et disparue...La chèvre avait apparemment été vidée de son sang et certains organes manquaient.

Une autre vague de massacres commence en février 1996, toujours à Porto Rico. La nuit du samedi 9 mars, 30 poules de Mme Teide Carballo sont tuées par un prédateur. La nuit suivante, ce sont 4 autres poules et 2 chèvres, dont une portait un petit. Carballo dit les avoir tous sont retrouvés exsangues, avec une incision à la gorge, et avoir aperçu une créature bipède par la fenêtre, marchant un peu comme un bossu ou comme un "singe". On envisage alors qu'une population de singes rhésus, utilisés pour des expériences sanguines à l'époque dans la région aurait pu s'échapper.

Un choses est sûre, le mystère plane toujours, et s'épaissit au rythme des apparitions de la créature...

jeudi 26 janvier 2012

Nessie et ses cousins...

Le Monstre du Loch Ness


Aperçu pour la première fois en l'an 560, le monstre du Loch Ness (appelé Nessie) est aujourd'hui connu dans le monde entier. Pourtant, l'engouement pour ce phénomène est assez récent puisqu'il n'a été dévoilé au grand public que dans les années 1933-1934. Cependant, on signale aussi des apparitions en d'autres pays, donnant lieu à de nombreuses recherches. Malgré de nombreuses pistes plus ou moins sérieuses, l'existence de ce monstre lacustre reste encore un mystère...
Historique rapide :
Bien que la relation de l'existence de cette créature date du Moyen Age, personne n'est en mesure de dire si Nessie est bien réel et s'il s'agit bien d'un animal inconnu. Dès le XIXe siècle, l'existence de quelque chose au fond du lac était connue, les parents interdisant aux enfants de se baigner dans le loch par crainte du Kelpie (esprit malin à tête de cheval rodant dans les lacs).

En 1934, le journaliste Rupert Gould avance l'hypothèse qu'il s'agirait d'un spécimen isolé prisonnier du lac, mais certains témoignages font état de la présence de plusieurs monstres en même temps.

Depuis le XXe siècle, bien que de nombreuses observations de témoins soient rapportées, les multiples recherches scientifiques effectuées (Pisces en 1969, Yellow Submarine en 1972 et enfin Deepscan en 1987) n'ont jamais donné de résultats, tout au plus quelques échos sur des sonars, la plupart du temps peu convaincants, sauf en de rares occasions (en 1972, leurs sonars repèrent des objets animés de dix à douze mètres de long, durant plusieurs minutes, près de La Baie d'Urquhart). Cependant, curieusement, des sonars plus perfectionnés ne donnèrent aucun résultat. Récemment, des constructions d'origine humaine auraient été découvertes au fond du lac. Il faut cependant savoir que d'autres monstres du même genre ont été observés en différents endroits du globe (Chine, Afrique, Amérique). Ils ont eux aussi fait l'objet de nombreuses recherches qui n'ont, elles non plus, pu prouver qu'il existait bien un animal inconnu dans ces environs. Cependant, chaque année de nouvelles recherches ont lieu avec du matériel de plus en plus sophistiqué.
Pour en revenir au Loch Ness, la dernière observation a permis de repérer de mystérieux grognements sous la surface du lac. Même si aucune image de Nessie n'a pu être prise...

La Créature de Bowness-on-Windermere
une étrange créature de "type" Nessie a été photographiée près de Bowness-on-Windermere (Royaume-Unis)confirmant dans une certaine mesure la validité de vues précédentes de celui qu'on a surnommé Bownessie ou la Bête de Bowness.
Dernier témoignage en date, celui d'un couple faisant du kayak sur le lac Windermere, lorsqu'ils ont vu la créature.

Cette photographie a été faite par l'un des témoins à l'aide de son téléphone portable...D'après ce même témoin la créature était longue comme trois voitures...




Les cousins d'outre-Atlantique :
Le Cadborosaurus


Au Canada, au large de la Colombie-Britannique vit une espèce de serpent de mer, Cadborosaurus (ou Caddy pour les intimes). Quoique plusieurs observations aient été faites en haute mer, la majorité des témoignages provient du passage Juan de Fuca, un bras de mer qui mène vers le port de Seattle.

Cette créature atypique (ce cryptide aurait un long corps serpentiforme d'environ 10 à 20 mètres de long, et une tête pourvue d'une crinière semblable à celle d'un cheval), est signalée depuis 2 siècles et a même été aperçu par le fameux Capitaine Cook en 1778.
Certaines tribus indiennes Chinook de Colombie Britannique, considérés comme les plus anciens observateurs l'ont surnommés Hiachuckaluck.
En 1937, à Naden Harbour, situé dans une baie d’une des îles de la Reine-Charlotte, des pêcheurs découvrent dans le ventre d'un cachalot le corps à moitié d'une créature marine inconnue. Les pêcheurs n'ont pas conservé la carcasse en mauvais état mais ont conclus que ce n'était pas celle d'un requin ou d'un grand poisson en décomposition. Depuis, plus de 200 observations ont étés recensées, certaines émanant de policiers ou de médecins, d'autres de touristes ou d'autochtones.


Ogopogo, la créature du Lac Okanagan

Ogopogo est le nom du célèbre monstre du lac Okanagan, le plus grand lac de la Colombie-Britannique. Ce monstre, connu comme le Nessie d’Amérique du Nord, est le doyen des monstres lacustres en Amérique du Nord.
Bien avant l’arrivée des Européens, les Amérindiens savaient que dans les profondeurs du lac Okanagan habite une terrible créature et leurs légendes en faisaient mention. Les premiers témoignages européens sur le monstre remontent à 1850.
En juillet 1890, Thomas Shorts, capitaine du vapeur Jubila, aperçut la grande créature d’au moins 5 mètres, au large de Squally Point. Le monstre avait une énorme tête de bélier, le brave capitaine tenta de capturer le monstre, mais celui-ci s’échappa.
D’autres rencontres suivirent. Les journaux en parlent à profusion. Plusieurs expéditions furent organisées pour capturer le serpent géant, mais sans aucun succès.
En 1949, M. Leslie Kerry et la famille Watson se promenaient dans un bateau, quand leur embarcation fut attaquée par une créature à la forme reptilienne de neuf mètres de long et avec une queue fourchue!
Les vacanciers en réchappent par miracle. D’autres familles qui pique-niquaient sur les rives, ont vu la scène et ont remarqué que le monstre était noir et avait la peau lisse.
En 1959, M. Dick Miller, rédacteur d’une revue très sérieuse et respectable, Vernon Advertiser, faisait une croisière sur le lac en compagnie de sa femme et d’un couple d’amis. À un moment donné, le groupe aperçoit, à environ 75 mètres dans leur sillage, ce qui paraissait être un serpent. La créature avançait vite. Sa tête était à environ 25 centimètres au-dessus de l’eau. Le monstre avait un museau court et cinq bosses. Sa couleur a semblé proche d’un vert très foncé. Dérangée par le bruit du moteur, la créature baissa la tête et s’enfonça peu à peu sous l’eau. Naturellement, la revue a publié le rapport. Le tirage fut épuisé en 10 minutes et on dut réimprimer la publication qui s’est vendue jusqu’à Toronto et aux États-Unis.
En 1968, Ogopogo a essayé d’attraper un groupe de jeunes skieurs nautiques. Miraculeusement, ils se sauvent, eux aussi. La même année, un film a été tourné par M. Art Folden qui a réussi à surprendre le monstre. Son film fit sensation dans le monde. On y voit nettement une créature d’environ 20 mètres de long (notez que la créature est plus grosse à chaque nouvelle apparition, mais il faut bien reconnaître qu’elle semble avoir bon appétit).
Le 3 août 1976, M. Ed Fletcher, de Vancouver prend cinq photos du monstre. On n’y voit presque rien, en raison de la grande distance entre le photographe et l’objet, mais avec un peu d’imagination, on y distingue notre cher Ogopogo.
Des statues d’Ogopogo ont été érigées à plusieurs endroits autour du lac. Nul doute, ces œuvres d’art ont l’objectif pratique de permettre aux habitants et aux touristes de se familiariser avec l’image d’Ogopogo. De cette façon, ils pourront mieux l’identifier le moment venu.
Le nom du monstre marin, Ogopogo, est un palindrome repris du titre de la chanson humoristique anglaise des années 1920 de William Brimblecombe intitulée Ogopogo Song.

Le Mokele-Mbêmbe
En 1776, l'abbé Lievan Bonaventure Proyarte rapporte dans son livre "Histoire du Loango, du Kakonga, et d'autres royaumes d'Afrique", qu'un groupe de missionnaires français avait trouvé dans la forêt, les traces d'un énorme animal inconnu.




Pour vérifier les dires des populations locales, certains savants ont montré aux Pygmées des ouvrages paléontologiques représentant des dinosaures (il faut rappeler que les Pygmées ne connaissent pas l'existence des dinosaures). D'après les témoignages, les scientifiques s'accordent à dire qu'il ne s'agit pas d'un théropode (famille du tyrannosaure) mais d'un sauropode de la famille des brontosaures, animaux gigantesques au long cou qui vivaient à l'ère secondaire, qui sont censés avoir disparus il y a 65 millions d'années.
En 1913-1914, le baron Von Stein zu Lausnitz entendit parler d'une étrange créature dans le Cameroun allemand de l'époque (aujourd'hui le nord du Congo Brazzaville), appelée Mokele-Mbêmbe :
"La créature doit se retirer de préférence au sein des cavernes innombrables, creusées sous la surface de l'eau, dans les berges argileuses. Même en plein jour, il lui arrive cependant de grimper sur la rive pour aller y chercher sa nourriture strictement végétale - trait incompatible avec l'idée selon laquelle il s'agirait d'une légende ! La plante favorite de la bête serait une sorte de liane riveraine à grandes fleurs blanches, qui sécrète un latex capable de fournir du caoutchouc et donne des fruits ressemblant à des pommes. Au bas du Ssômbo, on m'a même montré, à proximité d'un amas de plantes de cette sorte, la prodigieuse trouée que l'animal avait frayée dans l'épais taillis bordant la rivière, afin d'atteindre cette nourriture. [...]"
"L'animal aurait la peau lisse et de couleur gris-brun. Sa taille serait à peu près celle de l'éléphant, celle au moins de l'hippopotame en tout cas. Il semble avoir un long cou flexible et une dent unique, mais très longue, qu'on décrit parfois comme une corne. Quelques-uns parlent aussi d'une très longue queue, aussi puissante que celles des crocodiles. Les pirogues qui s'approchent de la bête seraient attaquées sur-le-champ et renversées, et les occupants en seraient tués, mais non dévorés."
(Bölsche, 1929).
En 1924, le naturaliste anglais John G. Millais recueillit un rapport semblable, datant de la fin du dix-neuvième siècle, sur l'isiququmadevu du sud-ouest de la Zambie actuelle.
En 1977, Daniel Mambombo, professeur d'école à Epéna (nord du Congo), vit surgir de la Likouala-aux-Herbes un étrange animal. Il identifia spontanément avec une représentation de brontosaure tirée d'un ouvrage sur la préhistoire que lui montra l'herpétologiste américain James Powell.
Un autre élément, (c'est d'ailleurs celui-ci qui est le plus pris en compte) est le témoignage en 1983 du zoologiste congolais Marcellin Agnagna. Il affirme avoir vu le Mokele-Mbêmbe dans le lac Tele, à une distance de 250 mètres pendant 20 minutes.

On a très peu entendu parler du Mokele-Mbêmbe avant 1976, année où James Powell, un herpétologiste du Texas, a fait un voyage au Gabon pour étudier les crocodiles qui vivent dans les forêts tropicales. Powell a recueilli des récits du peuple Fang à propos d'un énorme monstre de rivière nommé N'yamala, et un sorcier local du nom de Michael Obang a reconnu dans la photo d'un diplodocus d'un livre de dinosaures le N'yamala qu'il a vu sortir d'un étang de la jungle en 1946. Plus tard, Powel fit part de cette information à Roy P. Mackal, biologiste à l'université de Chicago et vice-président de la société internationale de cryptozoologie. En 1979, Mackal et Powell se sont rendus dans la République du Congo pour étudier le Mokele-Mbêmbe, qui, selon Mackal serait surtout présent dans la région de Likouala, un énorme marais inondé de façon saisonnière et non indiqué sur la plupart des cartes.

Dans un village du nord, nommé Impgondo, situé près de la rivière Oubangui, Mackal et Powell rencontrèrent le pasteur Eugène Thomas de l'Ohio, un missionnaire qui travaillait au Congo depuis 1955. Le pasteur Thomas avait entendu plusieurs récits à propos du Mokele-Mbêmbe, et il a fait venir les témoins qui avaient vu le monstre. Au début, Mackal était réticent à croire qu'il était sur la piste d'un dinosaure vivant. Cependant, chaque témoin était absolument certain que les illustrations de l'apatasaurus et du diplodocus du livre de Mackal sur les dinosaures correspondaient au Mokele-Mbêmbe. Selon Mackal :

"Les témoins décrivirent des animaux mesurant de 15 à 30 pieds; ils parlèrent surtout de la tête, du cou et de la queue. La tête ressemblait à celle d'un serpent, il avait une longue queue étroite et un corps approximativement de la taille d'un éléphant ou au moins de celle d'un hippopotame. Ses pattes étaient courtes, et celles de derrière étaient munies de trois griffes. Les animaux étaient de couleur brun rougeâtre et avaient une crête ressemblant à celle d'un coq, qui partait du dessus de la tête et qui se rendait jusqu'au bas du cou."
Depuis le début du vingtième siècle, on signale au coeur de l'Afrique tropicale un animal décrit ainsi : une petite tête comparée à celle d'un serpent, un long cou comme celui d'un serpent, un corps de la taille d'un éléphant de forêt ou d'un hippopotame, quatre pattes comme des piliers et une queue comparée à celle d'un serpent ou d'un crocodile. La longueur totale est de 8 à 10 mètres.
L'animal, appelé Mokele-Mbêmbe dans le nord du Congo, et nyamala au Gabon, est réputé dangereux par sa force (il peut renverser une pirogue d'un coup de queue), mais exclusivement herbivore : les témoins (notamment des Pygmées dont certains n'avaient encore jamais vu d'Occidental) montrent au Congo comme au Gabon le végétal qu'affectionne l'animal, le malombo (Landolphia). L'animal habite dans la forêt tropicale humide et semble de moeurs plus ou moins aquatique.
Certains scientifiques ont émis l'hypothèse que le Mokele-Mbêmbe, sans être un dinosaure, pourrait être une espèce inconnue de gros lézards, tels les varans. Le plus grand varan vivant est le dragon de Komodo, qui vit en Indonésie et mesure 3 à 4 mètres de long ; pourrait-il en exister une espèce encore plus grande dans les marécages du Likouala ?
Le Mystère demeure...

dimanche 22 janvier 2012

Le Yéti et ses cousins...


Le yéti ou l'abominable homme des neiges

Créature velue, originaire du pays des Sherpas, au nord du Népal (Dans l'Himalaya en gros), "l'abonimable homme des neiges" résiste à la rudess du climat local et reste insaisissable.
L'historique :
- En tibétain, le mot yéti désigne les hommes sauvages. Deux spécimens abatus d'espèces proches ont pu être observés : le premier, par un général soviétique dans une caverne du Pamir (en Asie centrale) en 1925 et le second, ramené du Vietnam par un américain qui l'exiba congelé lors de fêtes forraines à la fin des années 1960. Couverte de poils et très musclée, la créature ressemblait à un Neandertalien au front fuyant et aux arcades proéminentes. La polémique naquit du fait que cette espèce est supposée éteinte depuis 40 000 ans.

- Toujours aperçu mais jamais capturé, le yéti continu de nous faire rêver ! Il apparait dans les légendes népalaises avant d'être mentionné en Europe au cours du XIXème siècle (19 ème). Tantôt agressif avec la force d'un monstre féroce, tantôt humanisé et décrit comme une bête traquée, les avis sont partagé.

Morphologie et indices de présence :
Sa taille oscillerait entre 1,50 m et presque 4 m. Des empreintes profondes laissées dans la neige témoignent et présentent un gros orteil détaché des trois autres doigts de pieds, cas unique chez les primates. On trouve également des excréments et des poils en plus des témoignages oraux.

Le Bigfoot ou Sasquatch


Dans les forêts profondes et solitaires d'Amérique du Nord se cacheraient un primate dressé sur ses pattes arrière : le Bigfoot. Un mythe soutenu par de si nombreux témoignages qu'il en est peut-être réel...

Un peu d'histoire :
Depuis des siècles, les légendes des Indiens d'Amérique du nord évoquent avec insistance une créature à l'allure presque humaine, mais recouverte d'une épaisse toison (couche de poils) et de très grande taille. Appelé Sasquatch, Omah ou Windigo par les Indiens, la bête est devenu le Bigfoot ("grand pied") pour les visages pâles dans les années 1950 : les empreintes de pas gigantesques retrouvées à de multiples reprises dans les forêts du nord-ouest américain lui ont valu ce surnom.

Description :
D'après la plupart des témoignages, le Bigfoot aurait l'allure d'un humanoïde géant, de 2 à 3 mètres de haut, entièrement recouvert de poils bruns ou roux à l'exception de son visage à peu près glabre (sanspoil). Ses bras, giantesques, atteignent la hauteur de ses genoux et ses pieds mesurent jusqu'à 45 centimètres de long si l'on en croit les empreintes retrouvées. Sa tête aux grands yeux, au front large et à l'arrière du crâne pointu, semble posée directement sur ses épaules, sans cou visible. le Bigfoot se cacherait de préférence à l'abri des forêts et des montagnes.

L'histoire de sa découverte :
La première empreinte "officielle" du Bigfoot fut découverte en 1958 par un bûcheron qui travaillait dans la forêt. Au fil des années qui suivirent, de nombreux campeurs ou chasseurs affirmèrent avoir croisé la bête. Certains l'ont même prise en photo : ainsi, en 1967, un certain Roger Patterson décida de partir à la recherche du Bigfoot dans les forêts de l'Etat de Washington. Après une longue quête infructueuse, il arriva dans une clairière au fond de laquellle il aperçut une sorte d'immense gorille se tenant debout... L'animal commença à s'éloigner dès qu'il aperçut Patterson, mais celui-ci eut cependant le temps de le filmer quelques secondes. Canular ou images authentiques ? nul ne peut le dire avec certitude.
De nos jours les témoignages continuent d'affluer...

L'Almasty




L'almasty, également appelé kaptar, est une créature mystérieuse qui habiterait la chaîne montagneuse du Caucase. Il s'agirait d'un homme sauvage dont la description est proche de celle du yéti.
Bien que de nombreux cultivateurs et bergers locaux aient témoigné de sa présence, aucun almasty (vivant ou mort) n'a pu faire l'objet d'observations scientifiques. Sur la base de ces témoignages, certains auteurs le considèrent comme un homme de Néandertal qui aurait survécu jusqu'à aujourd'hui dans les régions reculées des hautes montagnes du Caucase.
Mais pour Yves Coppens, ce n'est pas une hypothèse scientifiquement défendable, les témoignages recueillis orientent plutôt vers un grand primate que vers un humanoïde 1.
Faute de preuve matérielle vérifiée par une analyse d'ADN, la plupart des scientifiques considèrent l'almasty comme une expression du folklore populaire, au même titre que le yéti, le sasquatch et autres cryptides anthropomorphes.

Description :

L'homme sauvage du Caucase a une taille pouvant aller de 1,80m à 2,20m. Son corps est recouvert d'un long pelage brun roussâtre cachant une peau sombre. La tête est protégée par de longs cheveux rèches et abondants. Les yeux émettent une lueur rougeâtre dans l'obscurité signe d'une certaine aptitude à la vision nocturne. Les femelles arborent des seins volumineux mais il y a un faible dismorphisme sexuel. Pendant des siècles l'almasty a bénéficié d'une certaine clémence de la part de la population locale établissant avec elle une relation commensale (c'est à dire une espèce animale qui se nourrit des déchets produits par une autre mais sans causer préjudice à cette dernière) ou il profitait de la nourriture et d'un certain abris, mais les purges staliniennes entre 1944 et 1957 ont rompu cette relation. Depuis le nombre des témoignages a considérablement dimininué et on considère maintenant que l'almasty comme la majorité des hommes sauvages d'Asie centrale .

Recherches et expéditions :

La rumeur de l'existence de l'almasty fut tellement persistante qu'une expédition scientifique franco-russe fut organisée pour le rechercher, sans succès. L'expédition fut organisée par Marie-Jeanne Koffmann, chirurgienne à Moscou et présidente de l'Association de Cryptozoologie de Russie. La mission fut notamment cautionnée par Yves Coppens, professeur au Collège de France, qui la présenta sur TF1 au cours d'une émission de Patrick Sabatier. Au cours des expéditions qu'elle fit dans le Caucase, Marie-Jeanne Koffmann recueillit plus de 500 témoignages visuels, présentés dans la revue Archéologia.
En juin 2008, une expédition formée de Britanniques et du biologiste ukrainien Grigory Panchenko a passé 21 jours dans le Caucase. Ils ont rencontré plusieurs témoins visuels et ont trouvé des selles et environ 20 cheveux sur lesquels une analyse d'ADN pourrait être faite. Dans la zone parcourue, ils estiment entre 100 et 300 le nombre d'almasty présents, qu'ils considèrent comme de probables hominidés peu évolués plutôt que des Néandertaliens. Dans une grotte, ils ont trouvé des débris d'ossements (crâne, os des doigts) qui restent à étudier plus précisément...

La Cryptozoologie

Le terme de cryptozoologie désigne l'étude des animaux dont l'existence même est sujette à caution, tels le « dauphin du Sénégal » ou, plus connus, le yéti et le monstre du Loch Ness, voire des animaux supposés éteints.

Il n'existe aucune formation universitaire de cryptozoologie, aucun institut scientifique officiel. Ainsi, chacun pouvant s'intituler « cryptozoologue », ne doit être considéré ici comme relatif à la cryptozoologie que ce qui se rapporte au travail d'un zoologue intéressé par la cryptozoologie, sous peine de verser dans un catalogue tenant de la légende urbaine, de la mythologie, du sensationnalisme, sans le moindre étayage que seul un zoologue peut opérer.
Le travail des zoologues intéressés par la cryptozoologie consiste d'ailleurs essentiellement à écarter les canulars, selon le zoologue Bernard Heuvelmans qui est considéré comme le créateur de la cryptozoologie, dans son ouvrage de référence Sur la piste des bêtes ignorées bien que « l'invention » du terme ne lui soit pas attribuée.
Si ce manque d'organisation est jugé regrettable, le fait même d'étudier aussi des témoignages (par définition subjectifs) soulève d'emblée la critique de la grande majorité de la communauté scientifique.